Immigration clandestine
​
Les Carabinieri, la police italienne surveille les côtes. Les immigrés clandestins Albanais ou Kosovars passent clandestinement le détroit d’Otrente sur des « Gomones », ces bateaux des passeurs. Arrivés près des côtes, et pour éviter de se faire attraper par la police italienne, ils abandonnent hommes, femmes et enfants dans l’eau là où ils ont à peine pied. Ils en ressortent trempés. Ils se changent alors en arrivant sur la côte et abandonnent leurs vêtements, telle une mue pour une nouvelle vie !
Les policiers italiens sont fiers de leur prise… Ils avaient trouvé des dizaines de kilos de hachich flottant sur l’eau ou échouées sur le sable. En effet, dans la précipitation, les passeurs, de peur de se faire attraper par la police italienne en déchargeant hommes, femmes et enfants dans l’eau, abandonnent leur chargement de drogue.
Autre lieu, dans un foyer d'accueil pour clandestins dans le sud des Pouilles.
​
La police des frontières française contrôle à Modane, les trains en provenance de Vintimille, en Italie. Beaucoup de Nord Africains et d’Albanais tentent leur chance par cette voie de rentrer en France. Ces immigrés clandestins arrêtés dans le train sont mis en cellule de garde à vue. Ils n’avaient pas de papiers ou alors de faux papiers.
Lizzie SADIN
​
Détroit d'Otrante, lieu de passage de clandestins entre l'Albanie et l'Italie.
Détroit d'Otrante, lieu de passage de clandestins entre l'Albanie et l'Italie.
Gare de Modane Vérification des passagers dans le train en provenance de Vintimille par la PAF, la Police aux Frontières. Certains sont suspectés et emmenés au poste pour plus de vérification. Mise en cellule de garde à vue, le temps du contrôle. Certains refusent et font des crises de tétanie.
Détroit d'Otrante, lieu de passage de clandestins entre l'Albanie et l'Italie.